L'un des aspects qui me séduit avant de participer à
un événement littéraire tient à la perspective de rencontrer des lecteurs qui
s'adonnent, eux aussi, à l'activité d'écriture. Bien souvent, ces derniers me posent une
question récurrente se rapportant à l'organisation que j'adopte pour mener à
terme le manuscrit d'un roman.
Lors de ces moments d'échanges privilégiés, j'évoque ma
propre expérience en précisant que chaque auteur choisit une façon d'écrire qui
lui semble la plus adaptée à sa vie ainsi qu'à ses aspirations. Le plus
important lorsque l'on souhaite donner vie à un récit qui nous trotte dans
l'esprit est d'y travailler quotidiennement, en accord avec soi-même. En écrivant ne serait-ce qu'une
page ou deux par jour, le projet suit son bonhomme de chemin. Cette démarche favorise
le développement de l'intrigue, enrichit le contexte de son histoire et ses
personnages gagnent en densité. Un labeur régulier permet de sentir le texte
afin de le rendre le plus réelle et crédible possible aux yeux des futurs
lecteurs.
Pour ma part, je dresse un synopsis détaillé avant de
m'attaquer à l'écriture proprement dite. J'apprécie de savoir dans quelle
direction va s'orienter mon texte, même s'il m'arrive de prendre en chemin
quelques libertés sur une fiction en cours. L'important est de maintenir le cap
d'une écriture régulière. La principale vertu de cette fréquence favorise une immersion
idéale au cœur de l'histoire, afin qu'on puisse être plongé dans son
déroulement et la voir gagner en maturité de chapitre en chapitre.
Pour la question relative à une préférence entre le
traitement de texte et le papier, mon choix se porte sur les deux méthodes. Chacune
d'elles possède ses propres arguments et ses inconvénients. Travailler sur PC prive
l'auteur du rapport intime, poétique, qu'il peut entretenir avec le papier et
un stylo. Par contre, le gain de temps est considérable lorsqu'un texte
s'élabore via un écran, au rythme du tapotement sur un clavier. J'ai la chance
d'être à l'aise sur les deux formats, ce qui me permet de diversifier mes
séances d'écritures, selon que je travaille en journée ou en soirée.
En définitive, la méthode miracle pour écrire n'existe pas. Heureusement, serais-je tenté d'ajouter. Il incombe à chaque
auteur en herbe de juger par lui-même du rythme qui lui convient, du lieu idéal pour jouir d'un peu de tranquillité, et de la façon dont il souhaite voir son projet se matérialiser sous les élans de son inspiration.
L'essentiel est de persévérer en entretenant le feu de la motivation.
L'essentiel est de persévérer en entretenant le feu de la motivation.
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