Petit écart de sujet, on ne va parler cette fois-ci ni de
livres, ni d'écritures… Quoi que quand même, si un peu ^^
Que font les personnes qui passent quotidiennement un nombre d'heures irraisonnables
devant leur traitement de texte ? Un certain nombre vous dira que les flirts
avec le clavier s'accompagnent de consommations diverses : boissons,
friandises, cigarettes… Mais – le sujet où je voulais en venir – les artisans
littéraires écoutent aussi de la musique. Peut-être pas tous, mais beaucoup. Une réponse qui entraîne une autre
question : quel genre de musique peut écouter un noircisseur de pages ? Probablement que tout dépend des goûts de
l'auteur (La perspective que tous les gens de plumes puissent écouter la même
chose serait assez décevante sur un plan romantique, pour ne pas dire flippante.)
Pour ma part, je suis plutôt adepte des bandes originales de
films. Pas en permanence, écouter la musique n'est pas un réflexe systématique à chaque ouverture de fichier. Toutefois, lors de l'écriture de scènes clés bien précises, une mise en ambiance est la
bienvenue pour donner du cœur à l'inspiration (Autant se mettre dans les
meilleures dispositions possible lorsque l'exercice narratif devient délicat.)
Les musiques de films m'ayant marqué foisonnent. Nombre de
mes textes sont en partie redevables à des compositeurs tels que John William, Danny
Elfmann, Hans Zimmer ou Ennio Morricone. Mais cet aperçu est si réducteur, tant la
liste des œuvres et compositeurs qui m'ont touché par leurs atmosphères sonores
pourrait très vite s'allonger.
La musique est donc une compagne d'appoint pour les auteurs.
Les mélodies auxquelles je suis sensible n'ont bien souvent rien
d'extraordinaire aux premiers abords. Le risque serait que des oreilles trop pressées passent à côté des trésors de lyrisme et d'épique que
certaines recèlent dans leurs partitions.
Et parce qu'il est davantage de circonstance d'écouter la musique plutôt que de la réduire à un laïus soporifique (si, si ^^), rien ne vaut un petit exemple. Le morceau choisi est extrait
de la BO du film Highlander, sorti en salle en 1986. Un album regorgeant de
pépites, soit dit au passage… La musique qui suit s'écoute de préférence jusqu'à la fin, histoire d'apprécier
chaque note à sa juste valeur ;)