La rédaction du présent billet est devenue indispensable suite aux demandes de lecteurs cherchant à se procurer le recueil Chimères d'albâtre. Avec l'arrêt des activités des éditions Cauchemars, la diffusion de cet ouvrage n'est plus assurée. Après vérification, il s'est avéré que le contrat d'éditeur me liant à cette maison n'est pas légal. Les éditions Cauchemars ont écoulé pour près de 4500 € d'exemplaires, ce qui est correct pour un petit éditeur. Mais après avoir attendu que j'assure la promotion de sortie, le responsable a ensuite rompu tout contact.
Le stock restant de Chimères d'albâtre s'est maintenant vu éparpiller chez des individus qui n'ont absolument pas mon autorisation pour effectuer des ventes sous le manteau !
Je demande donc, à ceux qui le veulent bien, de ne pas commander le recueil Chimères d'albâtre ni auprès du pseudo éditeur, ni auprès de personnes qui diraient disposer d'un stock à écouler. Car les bénéfices passés et futurs engendrés par cette œuvre me sont complètement étrangers et je ne peux garantir le bon déroulement des commandes. Pour ceux qui se poseraient la question, je n'ai pas touché un seul centime depuis fin avril, date à laquelle les premiers droits d'auteurs devaient être versés. En fait, je n'ai plus aucune nouvelle… Seulement des interrogations et des remarques de lecteurs, ainsi que des problèmes qui n'en finissent plus.
J'ai demandé que cesse l'exploitation de Chimères d'albâtre. Je me suis entendu dire comme argument qu'il valait mieux poursuivre des ventes chaotiques et sans vérifications aucune, par respect pour mes lecteurs. (Je cite.)
Je ne pense pas être cupide en matière d'écriture, car je ne refuse jamais de participer à des projets ou de donner un coup de main. Je suis profondément attaché à l'univers des mots, de l'écriture et de la lecture. Mais cette fois-ci, j'ai refusé de répondre à l'appel de ce genre de bons sentiments. Des personnes se sont approprié des stocks de mon livre alors que je ne leur aie rien demandé, et m'accusent à présent de ne pas pouvoir exploiter leur acquisition à leur convenance.
Ces paroles peuvent paraître enflammées, mais chacune des pages de ce livre m'a demandé du temps, des efforts et du doute. Un investissement de temps énorme, les personnes qui s'adonnent régulièrement à l'écriture ne le savent que trop bien. J'ai assuré bêtement la promotion du recueil à mes propres frais, tout cela pour en arriver là. Donc, excepté leur avoir fait gagner de l'argent (même si les sommes en jeu puissent paraître dérisoires) je pense ne rien devoir aux éditions Cauchemars et aux personnes qui lui sont proches.
Parce qu'on m'a souvent posé la question : je ne dispose que d'un seul exemplaire personnel de Chimères d'albâtre. Je me trouve donc dans l'incapacité d'en envoyer à quiconque, je tiens à m'excuser.
Ce billet ne se destine pas à partager ma frustration ou me plaindre. Simplement à vous mettre en garde sur les pratiques de ce qui fut les éditions Cauchemars, de ses procédés en coulisse, et de l'indisponibilité du recueil Chimères d'albâtre, ouvrage qui, j'en ai conscience, risque de mettre un terme à mon activité d'écriture après autant de remous. Difficile de regagner la confiance d'un lectorat suite à de tels scandales…
Encore mille excuses auprès des sites, blogs et lecteurs qui ont contribué à la promotion de ce livre. Les présents déboires relèvent entièrement de ma négligence et de mon ignorance en matière d'édition, de contrats… et un manque impardonnable de prudence, sinon d'intelligence.
Stéphane Soutoul
15 juin 2011
14 juin 2011
Triste nouvelle
Suite à la cessation d'activité prochaine des éditions Cauchemars, Chimères d'albâtre n'est actuellement plus disponible à la vente. Malgré un accueil positif, parfois même enthousiaste de la part des lecteurs, ce recueil de nouvelles visitant le mythe du vampire au travers 14 nouvelles aura eu une période de vie très courte… Je tiens à m'excuser auprès de toutes les personnes qui auraient souhaité se procurer cet ouvrage.
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